jeudi 24 juillet 2008

En attendant le bus

Pfff.....

Les petits poissons du parc Mochima


Bon, c´est vrai, je passe l´année au bord de la mer... alors en vacances je devrais partir au Groenland ou en Mongolie pour chercher un peu de dépaysement... mais bon, la mer, moi j´aime bien, même si c´est toute l´année...
Alors, après deux jours un peu déprimants à Cumana, je vais chercher un petit bol d´air - marin - dans le Parc Mochima. Eh ben, j´ai beau en voir souvent du sable et des poissons, ceux-là je les ai trouvés bien jolis. Playa Blanca, islas caracas, piscina, les dauphins, des fonds coraliens en super état, et des gros poissons, des petits, des bleus, des vers, des jaunes... des tas...
ça fait longtemps que je n´avais pas fait de si belles ballades en PMT. Même Chatam dans les Gernadines c´était pas aussi bien...










La photo rare (et floue) : le dauphin et le papillon... eheh


Et puis y a pas eu que de jolis poissons... mais aussi de belles rencontres et quelques soirées imprévues.
Bref, tout parfait !



samedi 19 juillet 2008

Conferry o con una lancha ?

Premier périple vénézuelien en solo : rejoindre le continent. Jusque là, ça n´a pas l´air bien compliqué...
Première étape : sur les conseils de Romain et Mary, je me rends la veille - bien organisée - dans la oficina de conferry à Porlarmar. Je coche la case Cumana, je précise l´heure de départ. Tout colle. C est bon j´ai mon billet. Le jour du départ, au terminal de Punta de Pierdas, je cherche mon quai. Pour Cumana, à droite ; pour les bateaux Conferry, à gauche. Après deux aller-retour entre les deux quais, je me dis qu´il y a quelque chose qui cloche. Je me renseigne, et j´apprends que Conferry ne propose pas de bateaux pour Cumana. J´explique pourtant à la charmante señorita que la veille, j´ai coché la case Cumana sur ma feuille de réservation. Alors, elle me répond que dans le temps il y avait des bateaux pour Cumana, plus maintenant. Zut alors, j´ai rendez-vous à Cumana moi !
Je réussis à me faire rembourser le billet, et je me rabats sur l´autre compagnie, celle qui vend des billets pour Cumana pour de vrai. Seul petit souci : j´arrive à 22h... pas très cool.
C´est pas grave. Maman sera furieuse, mais je le joue un peu à l´arrache...
Deuxième étape : Arrivée à 22h à Cumana après 2h30 de lancha, trente minutes de joyeux bordel pour récupérer mon sac à dos - c´est un peu comme le quine, quand le bon numéro tombe, il faut crier très fort - et enfin taxi - je n´ai pas trouvé le plus jeune -
Hotel Italia chauffeur !
Il doit être 22h30 quand j´arrive. Chambre 1 : y a de la lumière sous la porte : coooool !!!
Je suis recueillie par Xavier, Audrey, Cyril... merci à tous les trois.

jeudi 17 juillet 2008

la immigración

Alors, d´un côté il y a les douaniers français, qui délèguent à une station service (par exemple celle de la Pointe du Bout en martinique) le soin de compléter les formulaires de sortie des bateaux. De l´autre, il y a les douaniers vénezuéliens qui se tracassent de la présence d´un tapon seulement les années bisextiles (ou quelque chose comme ça).
Bref, il aura quand même fallu attendre près de trois jours pour que la douane de Porlamar nous délivre la clerance et nous laisse enfin entrer officiellement sur le territoire.
Notre libération aura tout de mème nécessité une longue leçon de morale -sur fond de Tom et Jerry - vantant le sérieux des autorités d´un vrai pays (comprendre le Venez) et dénigrant le laisser-aller de l´administration des petites ìles caribéennes.
Le discours aurait presque été convainquant si le dit douanier n´avait pas oublié de tamponner le passeport de Mary (et si Jerry n´avait pas coupé la queue de Tom pile au moment où il fallait ètre très concentré) !

lundi 14 juillet 2008

¡ Hola Margarita !

Après quelques centaines de miles, deux petits vomis, un bonjour aux dauphins des Testigos, et quelques baignades dans des mouillages de rêve, nous voici arrivés à Porlamar, aux milieu des immeubles margaritains, en el super mercado más grande del norte de America del súr.
Sur la route, nous avons un peu flâné, mais pas trop. Sainte Lucie, Saint Vincent, Mayreau etUnion.
Un petit aperÇu des Grenadines pour avoir envie d y regoûter.
Mais finalement, je suis bien contente de poser les deux pieds à terre et de constater que l horizon s est arrêté de bouger ! (enfin presque, encore un peu le mal de terre)
Mary améliore la recette du pain, le capitaine ronchonne : tout est normal.

Prochaine étape : le continent, totalement stable.

A suivre, et pour les photos, faudra attendre encore un peu...

Hasta pronto !