vendredi 8 août 2008

Petit lexique vénézuelien

Au vénézuela on ne dit pas... mais on dit :

- buenos dias, buenas tarde... mais buena
- un coche... mais un carro
- vosotros... mais ustedes
- mi principe azul... mais mi media naranja
- muy bien... mais chévere
- c'est de la balle... mais de pinga (traduction littérale : c'est de la bite)

mercredi 6 août 2008

Los llanos

8 + 10 + 3 = 21 ... 21 heures de bus
C'est le temps qu'il aura fallu pour rejoindre ma petite churuata* au sud des llanos.
(* à l'origine, cabane amérindienne; occasionnellement, bungalow pour touriste perdu ; plus souvent, grand nid pour famille de chauves-souris)

Dans les llanos, j'ai :
- cohabité pendant deux jours avec une famille de chauves-souris
- fait une belle ballade en pirogue
- vu des toninas (dauphins d'eau douce)
- vu des oiseaux dont j'ai oublié le nom
- fait du cheval (pas très fièrement)
- mangé de l'animal sauvage (c'était quoi déjà ?)
- trait une vache
- donné des cours de français

mardi 5 août 2008

Embouteillage en montagne

Mérida-Barinas : Temps estimé : 4h
Temps réel : 8h30
Route principale bloquée.
Déviation trop étroite pour se croiser.
Bus suivant raté.
Hôtel miteux.
Journée perdue...
Bah.. ça arrive.

lundi 4 août 2008

Merida, la ville de la randonnée, pour de vrai

La randonnée pour de vrai... enfin, je ne sais pas si ça compte quand on marche... sur le dos d'une mule. Voilà, pour faire bref : Los Nevados. C'est tout mignon... j'y serai bien resté une semaine... là où dans le village d'à côté... peu importe. J'ai fait ma grosse flémasse en choisissant l'option mule... mais y avait quand même un col à 4400 mètres... alors...
Zéro souffrance, que du bonheur...
Et un coup de chapeau - ou de bonnet andin - à Xavier, qui lui , a tout fait à pied. Oulo !




Merida, la ville de la randonnée (suite) : la tortilla catalane


Maintenant que je peux m'enorgueillir d'avoir 3 lecteurs (merci Anne-Laure, ça m'encourage), j'ai enfin décidé d'ajouter les photos (enfin, si ça marche, j'ai eu quelques problèmes techniques).
Alors, voici la suite, avec les images en prime (si c'est pas bien tout ça...!)
Donc, après l'auberge espagnole, la posada vénézuelienne.
Un grand merci à Alvaro qui a réussi l'exploit de préparer un tortilla pour 10 personnes dans un poêle sans queue...

samedi 2 août 2008

Merida, la ville de la randonnée

A près de 1500 mètres d´altitude, aux pieds du pic Bolivar, Merida est LA ville du Venez connue pour les sports de pleine nature.
Pour vous (enfin surtout pour Nath et Jerome qui sont pour l´instant les seuls à me lire ), en exclusivité, j´ai testé la randonnée avec une équipe internationale de sportifs expérimentés (Nerena et Maritxu les chicas basques, Juan et Alvaro, les chicos catalans, Xavier, migrant, futur spécialiste des Andes).

Niveau 1 : Durée 5 minutes. De la Plaza Bolivar au bar Alfredo´s. Ballade facile. Se méfier de la marche en rentrant dans le bar, et surtout en sortant. En fin de semaine, observation de différentes espèces de danseurs de reaggeton.

Niveau 2 : Durée 10 minutes. De chez Alfredo´s à la Birosca Carioca. Ascension de la calle 24. Se munir de bonnes chaussures pour se frayer un chemin jusqu´au bar, entre les danseurs de salsa ou les aficionados de rock latino. Possibilité de réapprovisionnemnent à l´arrivée. Cahipirhina fortement déconseillée. Préférer la bomba, mélange servi dans un seau de plage, ou la polar - une valeur sûre, on ne le dira jamais assez. Le climat rencontré au cours de la randonnée est généralement chaud et humide. Prevoir une tenue légère.

Niveau 3 : Durée 15 minutes. De la birosca biten au Calypso. Cette randonnée se pratique exclusivement en fin de soirée, entre 2 heures et 3 heures du matin, ce qui rend ce parcours plus difficile que les précédents. Demander une dépose en taxi aux pieds de la calypso. Ce sentier permet de suivre la transhumance des danseurs. Retour en taxi.

Niveau 4 : Durée ???. Ascension des marches de la posada... Equipement haute montagne recommandé. Le plus grand silence est de rigueur pour ne pas perturber l´hibernation de la dueña, espèce protégée.

et ce soir on recommence... trop dur le sport.

vendredi 1 août 2008

Polar

Au Venez, y a du pétrole et de la polar. La polar, c´est de la bière. Incontournable, moins cher que l´eau, mais plus que le gazoil quand même. Y a toute une gamme : light, ice, pilsen, verde, azul... mais globalement elles ont toutes le même goût. Y a aussi miss polar : une nouvelle miss chaque année qui orne les cannettes et alimente les conversations dans les bars. Y a aussi les conseils polar : viva y disftute con responsabilidad... oui, quand même, faudrait pas trop en abuser, de la polar.

jeudi 24 juillet 2008

En attendant le bus

Pfff.....

Les petits poissons du parc Mochima


Bon, c´est vrai, je passe l´année au bord de la mer... alors en vacances je devrais partir au Groenland ou en Mongolie pour chercher un peu de dépaysement... mais bon, la mer, moi j´aime bien, même si c´est toute l´année...
Alors, après deux jours un peu déprimants à Cumana, je vais chercher un petit bol d´air - marin - dans le Parc Mochima. Eh ben, j´ai beau en voir souvent du sable et des poissons, ceux-là je les ai trouvés bien jolis. Playa Blanca, islas caracas, piscina, les dauphins, des fonds coraliens en super état, et des gros poissons, des petits, des bleus, des vers, des jaunes... des tas...
ça fait longtemps que je n´avais pas fait de si belles ballades en PMT. Même Chatam dans les Gernadines c´était pas aussi bien...










La photo rare (et floue) : le dauphin et le papillon... eheh


Et puis y a pas eu que de jolis poissons... mais aussi de belles rencontres et quelques soirées imprévues.
Bref, tout parfait !



samedi 19 juillet 2008

Conferry o con una lancha ?

Premier périple vénézuelien en solo : rejoindre le continent. Jusque là, ça n´a pas l´air bien compliqué...
Première étape : sur les conseils de Romain et Mary, je me rends la veille - bien organisée - dans la oficina de conferry à Porlarmar. Je coche la case Cumana, je précise l´heure de départ. Tout colle. C est bon j´ai mon billet. Le jour du départ, au terminal de Punta de Pierdas, je cherche mon quai. Pour Cumana, à droite ; pour les bateaux Conferry, à gauche. Après deux aller-retour entre les deux quais, je me dis qu´il y a quelque chose qui cloche. Je me renseigne, et j´apprends que Conferry ne propose pas de bateaux pour Cumana. J´explique pourtant à la charmante señorita que la veille, j´ai coché la case Cumana sur ma feuille de réservation. Alors, elle me répond que dans le temps il y avait des bateaux pour Cumana, plus maintenant. Zut alors, j´ai rendez-vous à Cumana moi !
Je réussis à me faire rembourser le billet, et je me rabats sur l´autre compagnie, celle qui vend des billets pour Cumana pour de vrai. Seul petit souci : j´arrive à 22h... pas très cool.
C´est pas grave. Maman sera furieuse, mais je le joue un peu à l´arrache...
Deuxième étape : Arrivée à 22h à Cumana après 2h30 de lancha, trente minutes de joyeux bordel pour récupérer mon sac à dos - c´est un peu comme le quine, quand le bon numéro tombe, il faut crier très fort - et enfin taxi - je n´ai pas trouvé le plus jeune -
Hotel Italia chauffeur !
Il doit être 22h30 quand j´arrive. Chambre 1 : y a de la lumière sous la porte : coooool !!!
Je suis recueillie par Xavier, Audrey, Cyril... merci à tous les trois.

jeudi 17 juillet 2008

la immigración

Alors, d´un côté il y a les douaniers français, qui délèguent à une station service (par exemple celle de la Pointe du Bout en martinique) le soin de compléter les formulaires de sortie des bateaux. De l´autre, il y a les douaniers vénezuéliens qui se tracassent de la présence d´un tapon seulement les années bisextiles (ou quelque chose comme ça).
Bref, il aura quand même fallu attendre près de trois jours pour que la douane de Porlamar nous délivre la clerance et nous laisse enfin entrer officiellement sur le territoire.
Notre libération aura tout de mème nécessité une longue leçon de morale -sur fond de Tom et Jerry - vantant le sérieux des autorités d´un vrai pays (comprendre le Venez) et dénigrant le laisser-aller de l´administration des petites ìles caribéennes.
Le discours aurait presque été convainquant si le dit douanier n´avait pas oublié de tamponner le passeport de Mary (et si Jerry n´avait pas coupé la queue de Tom pile au moment où il fallait ètre très concentré) !

lundi 14 juillet 2008

¡ Hola Margarita !

Après quelques centaines de miles, deux petits vomis, un bonjour aux dauphins des Testigos, et quelques baignades dans des mouillages de rêve, nous voici arrivés à Porlamar, aux milieu des immeubles margaritains, en el super mercado más grande del norte de America del súr.
Sur la route, nous avons un peu flâné, mais pas trop. Sainte Lucie, Saint Vincent, Mayreau etUnion.
Un petit aperÇu des Grenadines pour avoir envie d y regoûter.
Mais finalement, je suis bien contente de poser les deux pieds à terre et de constater que l horizon s est arrêté de bouger ! (enfin presque, encore un peu le mal de terre)
Mary améliore la recette du pain, le capitaine ronchonne : tout est normal.

Prochaine étape : le continent, totalement stable.

A suivre, et pour les photos, faudra attendre encore un peu...

Hasta pronto !

lundi 30 juin 2008

Cap vers le Venez... départ imminent

Dans mon sac à dos il y a :

une paire de tongs vietnamiennes pour garder les doigts de pied en éventail
un hamac pour la sieste
un couteau suisse option tire-bouchon et décapsuleur
de l'efferalgan pour les réveils difficiles
une lampe frontale pour voir la nuit sans les mains
de la crème solaire pour se protéger du soleil
des boules quies pour se protéger du capitaine
13 culottes et de la lessive
une robe jaune
une veste verte
une paire de chaussettes roses
un maillot de bain bleu
une brosse à dents violette
La traversée de la mangrove de Maryse Condé
un guide du venez en espagnol
un passeport

mais il n'y a pas :

de montre ni de calendrier
de mixeur pour faire le gazpacho
de lapin (pour les marins)

Je n'ai rien oublié ?

lundi 26 mai 2008

Ma route vietnamienne

Du Sud au Nord, en train, en bus, en jonque, à pied ou en xe om.

Mui Ne
Hoi Han
My Son
Hué
Hanoi
Halong Bay
Sapa


dimanche 25 mai 2008

Week-end Marie-Galante Les Saintes Mai 2008








Mary
Romain
Delphine
Fred
Michel
... et un Thazard pour l'apéro !

Vietnam Août/Septembre 2007



Presque un mois de vadrouille, et le sentiment que ça commence à peine...

Petits moments de bonheur :

lever de soleil sur les rizières, brume sur les montagnes
une ampoule pour du maïs
nuit thaï : trois nenettes et de l'alcool de riz : "it's good for energy !"
premier trajet en moto : 40 kms pour un bouddha (merci Lionel)
xe om, xe om, xe om... partout
petites pagodes et calme plat
un martiniquais à mui ne ?
pédicure chez une marchande de tissu
apéro franco-hispano-australien, vue sur montagne
Saïgon bia et fried noddles
taï chi et pom pom women au lever du jour
fous rires japonais dans un taxi

Petits moins :

bouteilles cassées, sang et matraques
salaire mensuel vaut nuit d'hôtel
Sapa zoo et mhongs derrière le grillage
contrib et clavier vietnamien
insecte collant non identifié écrasé sur l'oreiller
oublis cadeaux et carte bleue : actes manqués ?







Xe om et xe tera...